Votre santé clefs en mains pour un bien-être holistique

Je vous explique dans cet article pourquoi je trouve qu’un suivi régulier avec vos différents professionnels de santé est très important. Et pourquoi votre propre investissement est tout aussi capital. Je vous parle, ci-dessous, de certaines de mes expériences personnelles et rencontrées lors de ma pratique professionnelle.  Je vous donne ci-dessous 4 clefs non exhaustives mais qui me semblent nécessaires pour ouvrir et refermer toutes les portes pour un bien-être holistique:

  1. Restez responsable de votre santé
  2. N’hésitez pas à investiguer lorsque vous avez des doutes
  3. Ne vous focalisez pas uniquement sur un symptôme, regardez aussi la globalité
  4. Méfiez vous des surdosages « au naturel » problématiques…

ღ  Restez responsable de votre santé…

Ici, je vous relate une partie de ma propre histoire. Quand, j’ai moi-même été malade en 2015. Quand j’ai confié presque totalement ma santé à une naturopathe.  Et qu’au lieu de faire des examens médicaux complémentaires, de ma propre initiative ou de celle de cette naturopathe, pour des symptômes de plus en plus persistants, je m’enfonçais dans mon dépérissement. Je vous raconte le début de mon errance médicale dans cet article:

vert-citron.jimdofree.com – le corps s’en-mêle: vers une complémentarité médicinale

Après les péripéties relatées en lien au-dessus, on me découvrit donc une glomérulonéphrite… qu’on tenta de soigner pendant 8 mois. Le traitement médical échoua. Je refis une batterie de tests et comme on ne trouvait rien, on soupçonna une maladie auto-immune et je passais donc aux immunosuppresseurs. Avant de découvrir quelques mois après que j’avais un cancer, un lymphome de Hodgkin, et de soupçonner que cette glomérulonéphrite en était le syndrome précurseur. Je ne remercierai jamais assez le professeur qui me suivait à ce moment là, à l’hôpital Rangueil de Toulouse, pour ses investigations complètes et qui a su me confier à d’autres confrères au moment opportun.

Bref, ma propre expérience et mes différentes formations ne font qu’appuyer un seul point: vous êtes maître et responsable de votre santé. Posez vous des questions, posez ces mêmes questions à vos spécialistes de santé, soyez investis. Et surtout, gardez toujours un œil lucide sur les personnes que vous allez voir (même des naturopathes soit-disant bien intentionnés…).

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ღ N’hésitez pas à investiguer lorsque vous avez des doutes sur votre santé

Soyez investis. Je ne vous le répèterai jamais assez. J’ai perdu mes 2 parents, en 2019, à 66 ans et 64 ans. A 8 mois d’écart. Pour des causes différentes mais sur un problème de fond qui pour moi est une sorte de « non assistance à personne en danger » de la part de personnels médicaux. Il n’y a pas que les naturopathes…

Oui, je le dis et tant pis si je mets un pavé dans la mare.

Jusqu’à mes 18 ans, j’avais mon médecin de famille. Celui de mes parents. Non pas celui qui prend le temps de t’écouter, de bien t’ausculter et de prendre en compte. Non celui, qui te garde 10 minutes. Aller 15 minutes. Et circulez, j’ai d’autres patients qui attendent dans la salle d’attente.

Quand tu es jeune, limite tu trouves çà « cool ». Ca ne s’éternise pas. Il te donne la pilule sans que t’ailles voir un gynéco. Et puis de toute façon « tu n’es pas malade ». Bref, tu as au moins l’excuse de la jeunesse.

Mais là où je suis plus sceptique et en colère c’est quand tu prends à la légère les symptômes de tes patients qui ne s’améliorent pas. Voir qui empirent.

« Grâce » à la découverte de ma glomérulonéphrite, le premier néphrologue me demanda mes antécédents familiaux, notamment au niveau rénal. C’est à ce moment que j’appris que mon père avait une créatinine bien haute depuis plusieurs années et qu’il n’était pas suivi par un néphrologue. Ce même médecin de famille ne le jugeait pas nécessaire. Mon néphrologue m’avertit alors que ce serait bien qu’il se fasse suivre. Chose que mon père ne fit pas. Bien entendu. Cela l’arrangeait bien aussi de faire l’autruche comme son médecin de famille.

2 années passèrent. Les résultats de créatinine de mon père ne s’arrangeaient pas, bien au contraire. Jusqu’au jour où son médecin décida enfin de le confier à un confrère néphrologue. La réponse ne se fit pas attendre: « C’est maintenant que vous m’envoyez Mr Dupuis?! Mais c’est dialyse directe maintenant! » Bref, du jour au lendemain, mon père se retrouva sous dialyse. Et je vous laisse imaginer le coté émotionnel d’une telle annonce. Il faisait quand même partie des personnes qui avaient la « chance » de pouvoir réaliser leur dialyse chez eux, à la maison.

Puis pendant 1 an et 1/2, mon père attendit une greffe rénale. Qui n’arrivait pas car il était jugé non prioritaire. Jusqu’au jour où on le retrouva mort dans sa chambre, à la maison. 1 semaine et demi après la date supposée de sa mort. Le gentil médecin de famille conclut à une crise cardiaque survenue le 26 avril 2019… J’avais eu mon père au téléphone le 25 avril… Ceci reste relativement plausible puisqu’on sait aujourd’hui que plus l’attente sous dialyse est longue, plus on risque ce genre d’accident de santé. Alors, je sais, avec des « si » on pourrait refaire le monde. Mais que ce serait-il passé si ce médecin traitant avait décidé d’envoyer mon père plus tôt voir un néphrologue? Une maladie prise précocement est toujours plus facile à traiter que prise trop tard…

Alors, oui, je continue de vous le dire, quitte à me mettre des personnes à dos: si vous jugez que votre médecin est trop laxiste…. vous avez le droit d’exiger des examens complémentaires. Il s’agit de votre santé. Et s’il ne veut toujours pas, qu’est ce qui vous empêche de changer de médecin traitant si vous le jugez nécessaire pour en trouver un qui soit plus attentif à vos demandes et à vos peurs/questionnements? (et cela s’avère de plus en plus compliqué dans certaines régions qualifiées de désert médical…)

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ღ Ne vous focalisez pas uniquement sur un symptôme, regardez aussi la globalité

Je vous ai parlé de mon père. C’est maintenant au tour de ma mère. On lui découvrit en octobre 2018 un cancer du sein. Et d’après un scanner thoracique, avec métastases au foie et en cervicale C2. Elle reconnaissait avoir trainé pour ses mammographies et avait eu plusieurs gros chocs émotionnels auparavant qui n’ont, je pense, pas arrangé les choses.

Elle fut donc suivie jusqu’à début aout 2019 en chimiothérapies au CHU de Nancy pour stabiliser ce cancer. Néanmoins quelque chose m’intriguait: ma mère n’avait jamais réalisé de petscan ou de scanner intégral… Je trouvais cela d’autant plus bizarre que j’y avais moi-même eu droit à l’oncopole de Toulouse pour mon lymphome. 1 première fois au début du traitement. En milieu de course. Et à la fin pour vérifier le tout.

En aout, son traitement fut mis en pause puisque les résultats étaient « bons » quant à la stabilisation de la maladie. Néanmoins, ma mère se plaignit de plus en plus de vertiges, de fatigue et de nausées que les médecins mettaient sur le compte des chimiothérapies et donc, ne les prenez pas plus en compte que çà. Début septembre, elle se retrouva aux urgences de l’hôpital à coté de la maison car elle ne tenait plus debout et ne mangeait presque plus. En arrivant, elle eut droit à un médecin qui, en l’écoutant, fit directement un scanner cérébral…. Celui-ci était bourré de métastases. Celles-là mêmes qui causaient ses symptômes à ma mère en comprimant les nerfs.

Ce même médecin, en complément de l’oncologue de ma mère, fit son possible pour la soigner. Mais c’était trop tard. Elle décéda à l’hôpital le 27 décembre 2019.

Encore une fois, je suis sceptique et en colère. Pourquoi dans un CHU, n’ont-ils pas réalisé tous les examens nécessaires? Pourquoi a t-il fallu attendre que ce soit un médecin extérieur à tout çà qui ait la jugeotte d’aller voir ce qu’il se passait ailleurs dans le corps de ma mère? Comment ont-ils osé dire que le cancer était stabilisé alors qu’en fait, dans le cerveau, les métastases se multipliaient et qu’ils ne savaient même pas qu’elles existaient?

Et je vais en rajouter une couche: à cette oncologue, qui s’est occupée ma mère sans prendre le temps de regarder ailleurs et qui ne voulait pas non plus entendre parler d’aucun complément alimentaire qui pouvaient accompagner les effets secondaires de ma mère pendant les chimios…. Les a-t-elle refusé parce qu’elle ne connaissait pas la phytominéralogie et/ou parce qu’elle avait peur que ma mère ne se soigne qu’avec des compléments? Contrairement au médecin qu’elle a vu ensuite dans le 2e hôpital et qui, en concertation avec moi, autorisait certains compléments pour moins affaiblir ma mère déjà épuisée et vidée des traitements précédents. Merci à lui pour son ouverture et pour tout ce qu’il aura essayé de tenter…

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Méfiez vous des surdosages « au naturel » problématiques…

Dans ce paragraphe, je vous cite 2 exemples rencontrés en tant que conseillère en phytonaturo en magasin bio mais également de mon expérience avec une amie proche.

Des Huiles essentielles à gogo… Outre le fait que je considère les huiles essentielles comme précieuses, je le dis et le redis: elles ne sont pas à prendre à la légère (re-lire ma FAQ de la bonne utilisation des HE). Elles sont à la mode, elles apparaissent dans les annonces youtube, elles sont en vente libre (pour la majorité d’entre elles), bref, on les retrouve partout même chez Gifi. Je passerai sur le fait que certaines sont frelatées, et peuvent donc être dangereuses ou inefficaces, pour un business bien juteux.

Elles sont tellement jugées miraculeuses, que j’ai l’exemple flagrant d’une cliente qui vient régulièrement me piocher des conseils en HE au magasin en lui faisant mes recommandations habituelles. C’était sans compter, et je ne le savais pas, qu’elle allait aussi demander AILLEURS autour d’elle. Elle a fini par accumuler tous les conseils de tout le monde et de prendre par jour une bonne dizaine d’huiles essentielles, ceci tous les jours, et notamment des hépatotoxiques. A des doses problématiques… A force de la questionner, j’ai fini par le deviner et là, j’ai changé de ton. Non seulement, elle mettait sa santé en danger mais cela pouvait également devenir problématique pour moi: « C’est la conseillère du magasin qui m’a dit de prendre çà »… Euh, ben non, en fait.

J’ai été très claire avec elle et encore plus directe. J’ai appuyé sur les dangers, ce qu’elle faisait endurer à son organisme et que là, maintenant, il fallait qu’elle stoppe toute huile essentielle si elle ne voulait pas se retrouver à l’hôpital. Trop ne veut pas dire mieux.

La vitamine D en vogue, nécessaire mais à contrôler! Tous les automnes, je conseille de prendre de la vitamine D à mes clients pour la saison hivernale ou en cas d’ostéoporose. Néanmoins, je rajoute toujours: « Ce serait bien de faire un petit contrôle de votre taux de vitamine D sérique au labo pour vérifier où vous en êtes. Ceci maintenant mais également au milieu de l’hiver. » Je ne suis pas forcément pour les ampoules fortement dosées qui, pour moi, ne correspondent pas à la réalité. Je préconise plutôt le système des gouttes avec une vitamine D assimilable à prendre tous les jours. Selon la moyenne des études, on considère 200 à 400UI par jour par 10 kg de poids pour les enfants et 1000 à 2000 par jour pour les adultes en hiver. Mais bien évidemment, cela dépend d’où vous partez! Est ce que vous êtes déjà carencés? Est ce que vous avez la peau claire? Quelle est votre alimentation? Votre métabolisme de base…. etc.

De ma propre expérience, en 2020, j’ai pris entre 2000 et 5000 UI par jour de vitamine D. Ivan 0. A la fin de l’hiver, j’étais dans la moyenne de vitamine D sérique (125 nmol/l) et Ivan était carencé. Tout en sachant que nous avions les mêmes habitudes alimentaires, les mêmes sorties outdoor…. etc. Ainsi, une supplémentation adaptée se montre donc efficace pour remonter le taux sérique.

Une de mes proches amies, petit gabarit, a repris de la vitamine D en automne 2020. Pendant 2 ans j’ai insisté auprès d’elle pour qu’elle réalise une prise de sang et qu’elle aille voir un médecin. Pour vérifier son taux sanguin mais aussi parce qu’elle avait des symptômes grandissants qui venaient d’on ne sait pas où. Elle dosait sa vitamine D à 4000UI, entre 3 et 5 fois par semaine, pendant les mois d’hiver et jusqu’au printemps ressenti. En avril 2022, elle s’est enfin décidée à aller faire une prise de sang générale. Son taux de vitamine D était de 178 nmol/l soit légèrement au-dessus de la moyenne dite « normale » soit 50-175 nmol/l selon la Revue Médicale Suisse. Dans le même temps, elle est également voir un jeune médecin pour se reprendre en main. Et ce dernier lui a directement décrété qu’il n’avait jamais vu un taux sérique de vitamine D aussi haut (bon, il est loin d’être aussi haut que le cas présenté sur le site revmed.ch: « Vitamine D : sans danger ?« ) et que les symptômes décrits par mon amie correspondaient à une hypervitaminose D.

Effectivement, suite à nos recherches conjointes avec mon amie, cela pouvait tout à fait coller, même si d’autres professionnels de santé consultés par la suite, lui ont dit que « c’était peu probable mais pourquoi pas ». D’autant plus, qu’à partir de ce moment là, elle a arrêté d’en prendre et que son taux, en mai 2022 est redescendu à 132 nmol/l et que ses symptômes ont disparu. Cause à effets ou Coïncidence? Si les symptômes de mon amie sont bien issus de cette hypervitaminose (heureusement sans conséquence car vu précocement), il y’a plusieurs choses à déduire de cette histoire:

  • vous comprendrez pourquoi, je continuerai de vous encourager et de vous rabâcher de faire un bilan régulier avec votre médecin et en labo avant toute prise de complément alimentaire. Et en cours de route.
  • mon amie est un petit gabarit et un poids plume, il est fort probable que les doses « adultes » comme les vêtements « adultes » ne lui conviennent pas et qu’elle doit donc se baser sur la posologie « enfant ».

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Voilà, j’arrive au bout de cet article et j’espère que ces quelques expériences et que ces 4 clefs vous auront montré qu’il est indispensable de vous investir dans le maintien de votre santé. J’espère également que vous aurez compris pourquoi un suivi régulier avec vos différents professionnels de santé est très important que vous ayez déjà une maladie ou pas.

A bientôt, Essen’ciellement,
Mélanie Dupuis, Phytoréflexologue

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